Printemps vintage

Dans le post précédent j'évoquais les petits déboires mécaniques que j'ai connus ces jours derniers. Mais de quoi s'est-il agit?

Depuis quelques temps déjà, Madame machine à coudre laissait entendre un son très particulier et fort désagréable de frottement, accompagné d'une tension anormale du fil (celui-ci cassait d'ailleurs régulièrement). "Soit, me dis-je alors, il faut probablement un petit nettoyage de printemps!"

Et me voilà un tournevis dans une main, une fiole d'huile pour machine dans l'autre. Je dévissai, retirai les multiples couvercles de plastique et versait copieusement l'huile sur les pièces mobiles.

Après une telle opération, la machine, désormais rutilante aurait du fonctionner comme une horloge. Que nenni!

En cousant donc ce sac, la machine se mit à gratter de plus belle et décida de se bloquer violemment tous les 3 points... (ce qui, bien entendu me permit d’avancer avec une rapidité fulgurante!)

Au désespoir, je résolus d'échafauder des plans ingénieux afin de poursuivre les confections, au plus vite, avec un autre engin.

Déconcertée et en proie à une grande frustration, je décidai de laisser passer la nuit (je ne m'avouais pas vaincu).

Le lendemain, je démantelai donc la bête et réussi à diagnostiquer le mal : une pièce s'était tordue et laissait dépasser une pointe de métal qui coinçait, voir sectionnait le fil du dessous.

Envahit d'une transe mystique McGuyveresque, je démontai, sonnai chez le voisin pour récupérer quelques outils et lissai la pièce à l'aide d'une lime à métaux et vainquis!

La machine fait encore moins de bruit que lorsque je l'acquis, je suis fière et heureuse de pouvoir enfin vous montrer... un nouveau sac!

Suite au prochain épisode...